Le Centre de la Cornée et du Kératocône (C.C.K.)

Le premier centre libéral français destiné au traitement des maladies de la cornée et du kératocône

Le C.C.K. (Centre de la Cornée et du Kératocône) a été créé en 2011 avec l’objectif de rassembler dans un même espace tous les savoirs faire et compétences techniques pour soigner les maladies de la cornée.

Tous les moyens sont mis en place pour établir des diagnostics spécialisés et des évaluations pré-thérapeutiques cornéennes.

Les ophtalmologistes spécialisés qui consultent dans le centre bénéficient d’équipements de consultation très performants et innovants dans le domaine : cabinets de réfraction, topographes cornéens Orbscan et Pentacam, biomètre optique IOL Master, champ visuel Humphrey, tomographe en cohérence optique (OCT), aberromètre (Topcon KR1W), rétinographe, microscope spéculaire, laser YAG.

Au sein du C.C.K. l’accent est mis sur une maladie spécifique, appelée Kératocône, avec une prise en charge totale de cette maladie rare, diagnostics, traitements et opérations si besoin.

Un système d’éducation et d’information complète le dispositif thérapeutique.
 

Une équipe pour une prise en charge complète des maladies de la cornée

L’objectif du C.C.K. est de regrouper dans un même espace toutes les compétences dans le traitement des maladies de la cornée. Ce qui assurera au patient une prise en charge complète de la maladie : diagnostic, information, choix des traitements, administration des solutions thérapeutiques, interventions chirurgicales.

Pour ce faire, les ophtalmologistes du C.C.K. sont assistés d’optométristes et de contactologues spécialisés dans ces maladies.

Les ophtalmologues intervenant au C.C.K.

A. ABENHAIM
Ancien Chef de Clinique-Assistant à l'Hôtel-Dieu de Paris
Attaché en Premier à l'Hôtel-Dieu de Paris

DA. LEBUISSON
Ancien Chef de service consultant de l'Hôpital Foch de Suresnes
Expert près les Tribunaux
Ancien Président de la Société Française de Chirurgie de la Cataracte et de Chirurgie Réfractive
Ancien Assistant au C.H.N.O. (Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie) des Quinze-Vingts

D. PIÉTRINI
Ancien Interne des Hôpitaux de Paris
Ancien Assistant au C.H.N.O. (Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie) des Quinze-Vingts

Les assistants médicaux du C.C.K.

C. LACHOT
Contactologue spécialisé en adaptation en lentilles de contact pour Kératocône, Greffe de la cornée, Dégénérescence marginale pellucide, Ectasie, Astigmatisme cornéen irrégulier et Orthokératologie.
 

T. GUEDJ
Orthoptiste, Optométriste.
Investigateur clinique spécialisé dans le domaine des explorations oculaires (segment antérieur, chirurgie réfractive, prise en charge du kératocône et de la cataracte)

 

Au C.C.K. un bilan médical complet

Dès le premier rendez vous au C.C.K., le patient est pris en charge pour une investigation complète de sa maladie, suivi d’une information détaillée par le chirurgien ophtalmologiste qui posera une indication médicale ou chirurgicale adaptée à chacun en fonction de son amétropie et de son âge. Si l’indication est d’ordre chirurgicale, trois phases seront respectées : définition des motivations du patient et de ses besoins, élimination de toute contre-indication à la chirurgie, et détermination du choix de la technique et des paramètres personnalisés du traitement.

Examens pratiqués : arbre décisionnel

En fonction des pathologies et des symptômes des patients plusieurs examens sont envisagés :

  • Examen bio microscopique réalisé à l’aide de la lampe à fente 
    Cet examen clef vérifie l’intégrité des structures visibles et la transparence de la cornée, aussi bien de la cornée que des plans plus en arrière jusqu’à la rétine.
  • Étude de la pression oculaire
    La pression intra oculaire est étroitement liée à l’épaisseur de la cornée. Schématiquement les deux mesures augmentent dans le même sens. Une tension élevée avec une cornée fine est donc une possible menace d’hypertonie voire de glaucome. La pratique d’une papillophotographie pré opératoire est une nécessité chez le sujets à risque familial ou à mesures limites. Les nouveaux dispositifs apprécient aussi la visco élasticité de la cornée.
  • Examen du fond d’œil
    Analyse de l’intégrité la rétine centrale et périphérique, notamment chez les patients à risque de déchirures rétiniennes périphériques (myopes forts)
    Analyse de la tête du nerf optique avec recherche d’excavation papillaire chez les patients glaucomateux ou à risque.
  • Analyse du fond d’œil et de la papille par rétinophotographie
  • Examen de la réfraction objective et subjective avant une chirurgie réfractive
    La stabilité de l’amétropie du patient est un point crucial pour envisager une chirurgie réfractive.
    Par la mesure de l’acuité visuelle à 5 mètres et à 33 cm, la puissance de l’amétropie du patient est évaluée par l’aide d’interposition manuelle ou automatique de verres optiques sphériques et cylindriques si nécessaire. La dominance et notée.
    L’étude de l’équilibre binoculaire est indispensable et une investigation particulière tel qu’un bilan orthoptique sera systématiquement demandé en cas trouble binoculaire dépisté ou ancien.
    Pour les patients candidats à une chirurgie photo ablative telle que le Lasik ou la PKR, la problématique principale du bilan cornéen est de dépister les cornées à risque d’ectasie post-opératoire. L’ectasie correspond à une décompensation biomécanique de la cornée provoquant une protrusion cornéenne antérieure ou postérieure source de perturbations visuelles.
  • Topographie cornéenne
    L’analyse de la topographie cornéenne est incontournable. Cette analyse permet de dépister des pathologies telles que le kératocône qui est une contre indication habituelle à la pratique d’une chirurgie réfractive par Lasik. On peut estimer en pratique clinique entre 8 à 12%, la proportion de patients contre indiqués pour cause de kératocône avéré ou fruste (forme la plus précoce). Les topographes cornéens de dernière génération à élévation s’associent aux topographes spéculaires
  • Mesure de la pachymétrie
    C’est la mesure de l’épaisseur cornéenne exprimée en microns. On retient le chiffre de 530 à 550 microns comme valeur moyenne. Une cornée fine est une cornée inférieure à 500 microns.
    Il est capital de s’assurer que la cornée post-opératoire sera suffisamment épaisse après la photoablation au laser.
  • Mesure des caractéristiques de visco élasticité et de pression intra oculaire
  • Analyse aberrométrique
    Les aberromètres délivrent les valeurs des aberrations optiques que l’on regroupe dans les polynomes de Zernicke. Chacun correspond à un effet visuel quantifiable. Ces relevés permettent maintenant de simultanément dresser des images virtuelles et des courbes analysant les données présidant à la qualité de vision du patient. Les aberromètres prennent en compte les aberrations totales (cornéennes et cristalliniennes) en fonction du diamètre pupillaire.
    Des identifications biométriques sont associées à la reconnaissance irienne et à l’orientation topographique.
    Les aberromètres couplés aux Lasers de traitement donnent la possibilité au chirurgien de délivrer des traitements personnalisés et propres à chaque patient, à chaque œil.
    Les aberromètres actuels sont pour la plupart reliés à des Lasers de traitement et permettent également d’acquérir au cours du bilan pré-opératoire la reconnaissance irienne, réelle « carte d’identité biométrique » du patient. Le Laser reconnait l’œil du patient au bloc opératoire. La reconnaissance irienne optimise le centrage du « tir » au cours du traitement.
    L’’aberrométrie du front d’onde permet aussi de quantifier objectivement la qualité optique de la vision des patients au moyen de la PSF (image 2D ou 3D d’un point lumineux à l’infini « vu » par l’œil du sujet) et de l’écart quadratique moyen ou RMS (root mean square) de la distorsion du front d’onde.
  • Biométrie pour le calcul d’implant
    Les biomètres actuels fournissent des calculs d’implants très précis. Des formules de calculs prenant en compte l’amétropie du patient, les données biométriques acquises et les « constantes » liés à l’implant qui sera posé, précisent la valeur de la puissance de l’implant à envisager pour cibler une amétropie donnée (le plus souvent une emmétropie).
  • Analyse de la chambre antérieure
    La pose d’un implant intra-oculaire de chambre antérieure n’est possible que si les mesures biométriques le permettent.
    Certains dispositifs utilisant les principes d’analyse par cohérence optique (OCT) ou par images Scheimpflug permettent ces mesures biométriques.
  • Microscopie spéculaire ou comptage endothélial
    La microscopie spéculaire correspond à l’analyse de la densité cellulaire au niveau de l’endothélium cornéen.
    En cas de pose d’implant intra-oculaire, cette mesure s’assure de la bonne santé de l’endothélium cornéen (> 2800 – 3000 cellules/ mm2) et constitue un point de comparaison pour la surveillance post-opératoire du sujet implanté afin de vérifier la bonne tolérance de l’implant.
  • La pupillométrie
    L’étude de la pupillométrie et du jeu pupillaire doit être évalué dans différentes ambiances lumineuses.
    Les pupilles sans jeu pupillaire avec un diamètre inférieur à 3 mm ou trop large supérieur à 5 mm.

 

La prise en charge de la maladie de la cornée

Les maladies de la cornée, et en particulier celle du kératocône, impose un suivi, des traitements complexes  sur plusieurs années. Le C.C.K. s’efforce d’accompagner les patients tout au long de ces étapes. Cela débute par un diagnostic complet, puis par une information détaillée de la maladie et ses traitements. Fréquemment, il est accompagné de prescriptions de lentilles, cette étape est suivie par un contactologue dédié qui aidera le patient à adapter les lentilles.

Si une opération est nécessaire, les ophtalmologistes du C.C.K. et leurs assistants coordonnent et pratiquent les interventions dans des cliniques partenaires.

D’un point de vue financier, la prise en charge du kératocône par l’assurance maladie est insuffisante, notamment lors de la prescription de lentilles très peu remboursées par la Sécurité Sociale. Les conditions de remboursement des lentilles par les caisses complémentaires dépendent du contrat de chacun. Le port de lentilles impose des dépenses à long terme importantes, pour l’achat des lentilles mais aussi pour les produits d’entretien accompagnants, indispensables, mais jamais remboursés par la CPAM. Pourtant ces lentilles ne sont  pas de confort et sont indispensables à un patient atteint de kératocône.

Lorsque des lentilles de contact sont prescrites à des fins thérapeutiques, le C.C.K. propose un « forfait d’adaptation ». qui prend en charge la procédure d’adaptation des lentilles et contrôle la sécurité de ce dispositif. Ces essais nécessitent plusieurs rendez-vous, à la suite desquels le patient pourra acheter les lentilles préconisées chez un opticien. Le médecin remet une feuille de Sécurité Sociale pour cette adaptation.