Myopie et Kératocône

Le patient souffrant de kératocône se voit fréquemment récusé lorsqu’il consulte en vue d’effectuer une opération chirurgicale de la myopie. Or ce refus ne doit pas être systématique car il existe une solution pour ces patients.

Une des principales conséquences de la maladie du kératocône est une baisse très gênante de l’acuité visuelle. La cornée s’amincît progressivement, puis se déforme, entrainant une mauvaise vision de loin. La première indication médicale est la prescription de lunettes puis rapidement la pose de lentilles de contact. Il arrive fréquemment que le patient ne supporte plus les lentilles et souhaite alors une chirurgie réfractive.

Pour d’autres patients, le cas de figure est différent mais les conséquences les mêmes. Le patient croit avoir un simple problème de myopie, mais lors de la visite postopératoire, l’examen révèle la maladie du Kératocône et le chirurgien rejette la possibilité d’une chirurgie réfractive.

Il est important de comprendre qu’il existe plusieurs méthodes de chirurgie pour la myopie.
La plus fréquemment pratiquée est la chirurgie appellée Lasik, cette méthode est une contre-indication majeure pour les patients atteints de kératocône, les conséquences seront néfastes. Dans certains cas, en particulier si le kératocône est stabilisé et si la cornée est suffisamment épaisse, un laser de type PKR peut être réalisée.
Mais il existe une autre solution, tout à fait adaptée : la pose d’implants appelés phaques (dominés par les modèles VIsian ICL). Cette méthode a plus de 25 ans, elle a fait ses preuves et est surtout réversible, il est possible d’enlever ces implants quand cela devient nécessaire, elle est rapide et indolore.

Lorsque le bilan médical le permet, il est également possible d’associer les implants Phaques à la pose d’anneaux intra-cornéens. Ces derniers corrigeant la déformation de la cornée, redonnent au patient une meilleure vision de loin.